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Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises : l’étude 2019 est sortie

Publiée le 25 mars 2019


L’édition 2019 de l’Etude de l’Observatoire SKEMA de la Féminisation des entreprises dirigée par le Professeur Michel Ferrary, chercheur affilié à SKEMA Business School et professeur de management à l’Université de Genève nous permet d’examiner de plus près où en est la féminisation des grandes entreprises. L’étude révèle notamment que 15% des grands groupes du CAC40 préfèrent s’expatrier pour éviter les quotas de femmes dans les CA.

​L’étude souligne les effets positifs de la loi Copé-Zimmermann sur la féminisation des conseils d’administration. Au 1er janvier 2018, la quasi-totalité des entreprises du CAC40 domiciliées en France avaient en effet atteint le quota de 40% de femmes dans leur conseil d’administration.

15% des groupes sont des « évadés sociaux », au sens où leur expatriation hors de France leur permet d’éviter le quota de 40% de femmes dans le conseil d’administration imposé par la loi Copé-Zimmermann. Les 6 entreprises qui sont les plus éloignées du quota de 40% sont toutes juridiquement domiciliées dans des pays étrangers non-soumis à des quotas ou à des quotas plus faibles.

L’irréductible plafond de verre pour accéder aux comités exécutifs perdure : les femmes ne représentent que 13.69% des comités exécutifs alors qu’elles représentent 32.33% de la population cadres, vivier traditionnel de recrutement des dirigeants. La stabilité de cette faible représentation au cours des années milite pour l’instauration de quotas de femmes dans les comités exécutifs estime Michel Ferrary.

Un index d’inégalité met en évidence les entreprises qui discriminent le plus les femmes en matière de promotion professionnelle et pointe le plafond de verre qui sépare la population cadre (le vivier de dirigeants) et le pourcentage de femmes au comité exécutif. Avec 3 femmes parmi les 7 membres de son comité exécutif et 49% de femmes parmi ses cadres, Danone remporte le prix orange de la promotion professionnelle. A contrario, avec une seule femme sur 10 membres dans son comité exécutif et pourtant 65% de femmes parmi ses cadres, LVMH remporte le prix citron du plafond de verre.

Il y a une rupture de plus en plus marquée entre les entreprises très féminisées (pourcentage élevé de femmes dans les effectifs et l’encadrement) et les entreprises peu féminisées (pourcentage faible de femmes dans les effectifs et dans l’encadrement). Parmi les masculines : Pernod-Ricard, Airbus, Thales, Faurecia, Bouygues, Eiffage… et parmi les féminines : Edenred, Accor, Sanofi, Vivendi, Carrefour…

Enfin, l’étude souligne que le Femina Index surperforme le CAC40 : un portefeuille composé d’actions d’entreprises dont l’encadrement est féminisé à plus de 40% surperforme le CAC40 sur moyen terme (2013-2019) et sur long terme (2009-2019).

Retrouvez l’intégralité de l’étude 2019 de l’Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises en cliquant ici.

Depuis 2007, à l’initiative de son fondateur, le professeur Michel Ferrary, l’Observatoire analyse l’évolution du pourcentage de femmes dans les conseils d’administration, les comités exécutifs, l’encadrement et les effectifs des 60 plus grandes entreprises privées françaises (CAC40 + CAC Next 20). Il analyse également le lien entre la féminisation des différents niveaux hiérarchiques (conseils d’administration, comités exécutifs, encadrement et effectifs) et leurs performances économiques et financières (croissance, rentabilité, cours de bourse…).
Les travaux de l’Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises ont fait l’objet de nombreuses publications académiques et présentations dans des conférences scientifiques.

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