L'association HOPE, via sa branche parisienne, a travaillé de concert avec l'entreprise bretonne Marguerite & Cie (qui a breveté le premier distributeur de serviettes menstruelles gratuites) pour proposer aux étudiantes de SKEMA un distributeur de serviettes hygiéniques bio. « Nous cherchions à accompagner les personnes menstruées lors de leur cycle, en leur proposant des protections respectueuses de leur hygiène intime », explique Judith Balme, présidente de l'association HOPE Paris.
Outre leur gratuité, ces protections bio respectent l'environnement. À l'intérieur, pas de dioxines, de pesticides ou d'éléments plastiques non recyclables.
Répondre à une préoccupation des étudiantes
Grâce à l'installation de ces petits distributeurs, l'association HOPE et son partenaire répondent à un enjeu de santé étudiante : la précarité menstruelle. « En France, ce problème concerne plus de 2 millions de personnes menstruées et il faut savoir que 82 % des étudiantes françaises se sont déjà retrouvées en pénurie de protections périodiques au cours d'activités scolaires », indique l'association HOPE.
Jugées trop chères par 97 % des étudiantes, le prix des protections constitue bien souvent un frein à leur achat, c'est pourquoi HOPE réfléchit à d'autres déploiements. « Si l'expérience s'avère concluante sur le Campus Grand Paris, nous la renouvèlerons à Sophia et à Lille. »