Étudiants, acteurs du monde scientifique, économique, politique, associatif, tous étaient réunis pour questionner le système actuel. Au total, plus de 1100 personnes le samedi et 700 le dimanche, soit près du double anticipé. Une trentaine d’intervenants* sont venus pour inspirer, débattre, former ou simplement discuter sous des formats différents allant de plénières et débats publics à des rencontres plus intimistes.
A travers les discours, débats, divers ateliers, l’événement a cherché à démontrer l’intérêt de se réveiller. Pour Léna Felderhoff, étudiante à SKEMA et Chef de projet de la COP1 Etudiante. « Nous sommes dans un processus, un réveil. La COP1 Etudiante est un semeur de graines. Il vous appartient maintenant d’organiser votre COP1 dans votre pays, votre ville ». « Se réveiller signifie pour nous prendre conscience d’une crise systémique dont le climat est un symptôme avant d’être un problème en soi » estime de son côté Nicolas Hassanaly, étudiant de SKEMA Business School, l’un des co-organisateurs de l’événement.
Cette initiative, impulsée, préparée et organisée depuis plus d’un an au sein du Programme Innovation Durable de SKEMA Business School a pris corps grâce à l’implication de Mélanie Ciussi qui le dirige. L’événement a dépassé les frontières de SKEMA pour se déployer grâce à une équipe de divers horizons, 62 bénévoles venant de plus de 20 universités et écoles très différentes (médecine, architecture, ingénieurs etc.) et fédérant diverses associations comme Le Refedd, FFJ, Enactus France, Youth for Climate France, Genius Global, le Manifeste étudiant pour un réveil écologique, Animafac, le NOISE, JAC , CliMates in France, Together for Earth, Onestpret, l’UNEDESEP - Union Nationale des Etudiants en Droit, Gestion, AES, Sciences Economiques, Politique et Sociales, l’UNEAP - Union Nationale des Etudiants en Architecture, Little Citizens For Climate, le BNEI - Bureau National des Élèves Ingénieurs, Low Carbon France, La Bascule, la FENEPSY - Fédération Nationale des Étudiants en Psychologie, la FNEB - Fédération Nationale des Étudiants en sciences exactes, naturelles et techniques, la CNJE – Confédération Nationale des Junior-Entreprises.
Plus de 300 engagements individuels ont été pris en deux jours par les participants pour transformer leur environnement immédiat.
Elisabeth Borne, Ministre de la Transition Écologique et Solidaire, est venue pour « s’ associer à la convention citoyenne » et proposer un engagement aux participants : « Je souhaite que vous, les étudiants, puissiez challenger nos politiques publiques ».
De nouvelles COP1 Etudiante se profilent en 2020. Déjà Nantes et Grenoble se sont positionnées. Une COP1 au Brésil à Belo Horizonte est prévue dans les prochains mois et à Casablanca au Maroc au printemps 2020.
Pour en savoir plus : www.cop1etudiante.org