Entre deux avions et autant d’entraînements, la course du temps de Rouguy Diallo est réglée au millimètre. Dans quelques jours, les pieds de cette championne fouleront le sol écarlate du stade olympique de Tokyo pour l’épreuve de triple saut. Un événement à ne pas rater pour cette athlète de 26 ans, qui conjugue son sport avec un Programme Global BBA entamé à SKEMA en 2013. « SKEMA m’a beaucoup apporté, d’abord au niveau linguistique car je suis bilingue en anglais désormais. C’est important pour ma carrière » Et d’ajouter sur l’encadrement pédagogique : « Les professeurs étaient disponibles et à l’écoute pour moi. Le staff était toujours là pour me suivre et m’aider. »
Atteindre ses objectifs
Du courage, de la rigueur, de l’abnégation et surtout de la régularité. Ces qualités sont indispensables pour les sportifs de haut niveau qui suivent leur scolarité à SKEMA. En plus d’atteindre les sommets internationaux, ces champions doivent valider, comme les autres, leur diplôme à la fin d’un cursus. « Ces étudiants ont droit à un accompagnement tutoré, qui doit leur assurer du soutien lorsque cela est nécessaire et le maintien d’un équilibre efficient entre études et sports », explique Nathalie Sanchez, chef de SKEMA Sports et référente des sportifs de haut niveau de SKEMA.
« Faire du sur-mesure »
Dans les faits, cet accompagnement personnalisé est une véritable main tendue au sportif : aménagement de l’emploi du temps, flexibilité de la scolarité, cours à distance, en ligne ou encore particuliers, le champ des possibles est très large. Un biais indispensable tant il peut être parfois compliqué de combiner hautes études et compétitions sportives. « Nous faisons du sur-mesure, c’est un vrai travail sportif de gérer la scolarité de ces étudiants. Il est de notre ressort de détecter le moment où il faut optimiser et réajuster », précise Nathalie Sanchez.
« Monter sur la plus haute marche du podium »
Rouguy Diallo a rendu son dernier rapport de stage, elle pourra être diplômée prochainement. Un cheminement académique plus long mais mûrement réfléchi pour mieux rebondir après sa carrière. « Grâce à mon diplôme, je ne ferme pas la porte au monde du travail, dans le cas où je devrais préparer l’après athlétisme », reconnaît Rouguy Diallo. En attendant, la jeune femme affiche une belle ambition pour Tokyo et souhaite « monter sur le podium, à la plus belle des places » et se « faire plaisir » !