Pouvez-vous nous parler de votre parcours universitaire ?
Je suis allé aux États-Unis pour mes études de maîtrise en 1993. J’ai obtenu un diplôme en sciences atmosphériques à l’université du Wyoming et j’ai poursuivi mes études avec un doctorat (PhD) en marketing à l’université du Wisconsin-Milwaukee, que j’ai terminé en 1999. Après cela, j’ai travaillé dans plusieurs universités américaines.
La première était la St. Cloud State University, à St. Cloud, dans le Minnesota, où j’ai travaillé pendant trois ans, suivie d’un séjour de deux ans à l’université du Nevada, à Las Vegas. Ensuite, la City University of Hong Kong m’a invité à revenir à Hong Kong et à y poursuivre ma carrière. Je suis donc allé à Hong Kong en 2005 en tant que professeur associé au département de marketing.
J’ai travaillé pendant 16 ans au total à la City University de Hong-Kong, où j’ai progressivement gravi les échelons : d’abord en tant que doyen associé pour les programmes de premier cycle, puis pour les programmes de deuxième cycle et directeur du programme EMBA-Chine.
Qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre SKEMA ?
Il s’agissait d’une opportunité intéressante qui m’a été recommandée par un ami, qui m’a expliqué comment SKEMA travaille pour le changement académique à l’échelle mondiale. J’ai regardé ce que l’on disait de SKEMA et j’ai remarqué que l’école était vraiment internationale, et comme j’ai une formation largement internationale, j’étais très intéressé.
Quelle est votre vision pour SKEMA Chine et l’International Joint Audit Institute pour 2025 ?
Même si SKEMA est une école de commerce internationale avec des racines françaises, en Chine, nous adaptons notre enseignement à l’environnement local et nous identifions de nouvelles opportunités d’apprentissage et de croissance pour les étudiants. Nous devons, non seulement, accroître notre visibilité auprès des entreprises du monde entier, mais aussi auprès de la société chinoise, afin de faire la différence dans le pays où nous opérons.
Bien que les étudiants internationaux ne puissent pas se rendre facilement sur le campus en Chine pour le moment, nous nous efforcerons de fournir des services éducatifs numérisés à ceux qui le souhaitent. Nous prévoyons de lancer une série de séminaires en ligne sur des sujets d’actualité liés au monde des affaires chinois. Nous étudions également la possibilité de permettre aux étudiants internationaux d’entrer en contact avec les meilleures entreprises chinoises par le biais de stages virtuels !
Que diriez-vous aux étudiants qui étudient sur le campus de Chine ou qui souhaitent y étudier à l’avenir ?
Je leur dirais que venir sur le campus de Suzhou, c’est d’abord étudier dans un pays dont l’économie et le marché de consommation sont les deuxièmes au monde. En outre, plusieurs innovations intéressantes développées ici se répandent dans le monde entier : TikTok, WeChat et Alibaba. Je pense que pour les étudiants en commerce, comprendre l’environnement chinois est un véritable atout pour leur carrière.
Sur le campus, nous voulons offrir aux étudiants des cours qui soient en phase avec l’évolution rapide de l’économie chinoise. Et je pense que c’est l’une des principales raisons pour lesquelles les étudiants internationaux viennent au campus de Suzhou. Si je devais donner quelques conseils aux étudiants qui nous rejoignent, je les encouragerais à faire preuve d’ouverture d’esprit et d’innovation pour relever les défis qui les attendent et à garder leur curiosité en éveil.
Quelle est votre devise préférée ?
J’en ai beaucoup ! Mais je pense que c’est celle de Steve Jobs que j’aime le plus : “Stay hungry, stay foolish”.
Quel est votre activité sportive préférée ?
Il y a plusieurs sports que je trouve spectaculaires à regarder, comme l’athlétisme, le football, le basket-ball, le plongeon ou la gymnastique. Personnellement, j’aime parfois les randonnées et la course à pied – mais je n’ai pas encore fait de marathon !