A 24 ans, Maxence Cloître voit la fin de son parcours à SKEMA se profiler à l'horizon. Cet étudiant en MS® Manager des projets et programmes passe devant le jury de diplomation en décembre. En attendant ce moment fatidique, il est loin de chômer et compte bien capitaliser sur ses compétences en finance, stratégie et gestion de projet.
Fin 2019, avec Arthur Beckerich, un autre étudiant de SKEMA et Clémentine Dislaire (SciencePo Rennes), il a fondé Albatras, une marque de vêtements écoresponsables, éthiques et solidaires. « Nous sommes sensibles à la cause animale et à l'écologie, Albatras était le bon moyen de faire la synthèse de ces deux choses », explique Maxence Cloître. Leurs vêtements sont entièrement confectionnés en France, par un atelier vosgien, qui blanchit, tricote et teint le coton biologique. Côté marketing et distribution : ce sont les trois étudiants qui font tout !
Associés à une association de défense animale
Non
contents de produire des vêtements de qualité dans leur pays, Maxence Cloître et ses collègues ont
décidé de se lier à One Voice, une
association qui défend les droits des animaux. « Au total, 5% du prix d’un tee-shirt sont reversés à cette association »,
révèle l’étudiant. Et d’ajouter : « On a confectionné quatre tee-shirts à l’effigie de quatre animaux en
voie de disparition : l’hippocampe, le panda roux, l’ours polaire et l’ara
bleu (un perroquet
très rare NDLR) ».
Travailler avec des tisseurs locaux
Outre l'aspect caritatif, Albatras souhaite diminuer au maximum son empreinte sur l'environnement, la jeune entreprise réfléchit donc à travailler d'autres matières textiles, comme le lin, le chanvre ou des matières issues du recyclage. « Le coton est assez gourmand en eau, et nous avons à cœur de proposer un produit écoresponsable », justifie l'étudiant. Actuellement, Albatras développe une nouvelle collection de hoodies et s'apprête à travailler avec de nouveaux partenaires. Ils projettent de travailler avec une broderie de Lambersart (à proximité de Lille), un atelier de confection roubaisien et un tisseur de la Somme, « le tout dans un rayon de 300 kilomètres », pour réduire, encore, l'impact écologique !