A l'issue d'une enquête menée auprès de des étudiantes de l'enseignement supérieur par la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), il est apparu qu'un tiers des étudiantes déclarent avoir besoin d'une aide financière pour se procurer des protections périodiques.
Face à ce constat, l'association Enactus Lille a décidé de réagir et d'installer deux distributeurs sur le campus de Lille, avec l'appui de SKEMA. Dans cette démarche, les étudiants ont travaillé étroitement avec une entreprise française.
« C'est un projet mûri de longue date. Nous avons travaillé avec la start-up Fava, qui est une jeune entreprise française qui produit des protections hygiéniques en coton bio certifié GOTS, avec des emballages biodégradables dans une usine de production également responsable qui déploie une logistique de réinsertion professionnelle, et qui s'engage également solidairement dans la lutte contre la précarité menstruelle », explique Emma Ochs, étudiante en L3 dans le programme Grande École et membre de l'association Enactus.
Sur cette action, l'association travaille en parallèle avec l'association HeForShe, qui promeut l'égalité des sexes et qui mène régulièrement des opérations de sensibilisation sur le sujet de précarité menstruelle, conformément à son objet social.