Chaque année, parmi les candidats à l'ESDHEM 3 qui préparent le concours d'entrée aux Grandes Ecoles de commerce, nombre d'étudiants échouent à cause d'un niveau en anglais insuffisant. Il leur est souvent conseillé d'effectuer une année à l'étranger afin d'améliorer leur niveau, ce qui n'est pas toujours réalisable au vu du coût important que cela représente.
La Fondation des possibles a accompagné cette année Cheïma, Elise et Maïmouna. Elles nous racontent ce qu'elles ont vécu cette année.
Comment s’est passé votre intégration au programme « Make it Possible ? »Elise : j’étais en DUT, au moment de choisir ma 3ème année j’étais au Vietnam, j’avais postulé en apprentissage à l’ESDHEM, j’avais passé l’entretien par Skype qui s’était très bien passé. Cependant entre le temps où je suis rentrée du Vietnam et celui où j’ai passé le Toeic, le programme ESDHEM était complet. J’ai donc été contactée par David Letombe, directeur du programme ESDHEM, qui
m’a alors parlé de la Fondation des Possibles. Il m’a annoncé que nous ferions un
premier semestre local en stage et un deuxième semestre à Raleigh.
Cheïma : J’ai raté de très peu le concours ESDHEM. Mon
projet professionnel n’était pas encore très clair, la Fondation des possibles
m’a donc proposé de réaliser mon stage chez eux, sur le site de l’entreprise
Vitamine T, pour découvrir différents secteurs et rencontrer les 22 entreprises
de la fondation.
Maïmouna : J’avais passé le concours SKEMA mais je
n’avais pas été acceptée. Je comptais repasser le concours ESDHEM l’année
d’après, mais Make it Possible m’a été présenté par Monsieur Letombe.
Comment s’est passée votre expérience sur le campus de
Raleigh ?
Cheïma : Je n’étais jamais partie de chez mes
parents ! A l’entretien on m’avait demandé si j’avais des appréhensions.
C’était un grand saut mais ça s’est très bien passé, sans difficulté. La
première semaine, c’était un peu difficile de suivre les cours en anglais, mais
on prend très vite le coup : les professeurs nous envoient les cours en
avance pour que l'on puisse étudier puis on en discute en cours ensuite. Il faut être actif
et contribuer !
Maïmouna : Au début c’était un peu dur de s’habituer à
l’accent américain, la prononciation des mots, quel bus prendre... Mais il faut juste un temps d’adaptation. Je
trouve la pédagogie américaine très intéressante car c’est une autre manière d’enseigner,
où on apprend sans réellement s’en rendre compte. Mon cours préféré était
« Business for Communication », il était seulement dispensé à Cheïma,
Elise et moi. Nous devions créer des applications et les présenter devant le
professeur et nos camarades. Cela m’a permis de m’améliorer à l’oral.
Elise : Histoire, management, multiculturel, c’était un
peu complexe de passer d’un examen écrit, au TOEIC, à une pratique orale
directe. Mais le changement de pédagogie nous a aidées à nous y mettre. Côté
logement, nous étions en colocation ensemble avec des étudiantes en Master,
alors que Maïmouna était avec des étudiantes américaines dans une autre
résidence. Nous avons rencontré beaucoup d’étudiantes SKEMA à l’autre bout du
monde, ce qui nous a permis de mieux nous intégrer.
Et l’année prochaine ?
Cheïma : Cette fin d’année, nous repassons les concours
ESDHEM pour intégrer le campus de Paris, en fonction du Master que nous allons
choisir. Pour moi ce sera un master en Ressources humaines, c’est mon idée
principale.
Elise : La finance m’intéresse, mais je n’ai pas encore
décidé quels aspects en particulier, et donc quel Master.
Maïmouna : Pour l’année 2018-2019, je souhaiterai passer
le concours à l’ESDHEM. Je souhaiterais faire le master International Business
de SKEMA pour travailler à l’international.
Votre meilleur souvenir à Raleigh ?
Elise : Les soirées sont animées dans la ville de
Raleigh. Sans rejoindre d’association, nous avons participé aux événements
culturels, aux rencontre sportives. Nous avons apprécié l’aspect
multiculturel, l’African Night, le mélange des générations aussi. Comme dans
les films !
Cheima : Finalement en partant, ça nous a permis de
vivre une vraie vie de campus et de nous rapprocher des étudiants français… et
même d’un alumni SKEMA que nous avons rencontré par hasard et qui a directement
compris que nous étions étudiantes SKEMA
en nous entendant parler Français !
Maïmouna : J’ai 2 souvenirs préférés : le concours
de cuisine Français contre Américains auquel j’ai participé. Une très bonne
expérience, en plus nous avons gagné ! Par ailleurs, j’étais inscrite dans
une association « ASU », nous sommes entrainés pendant plusieurs
semaines afin d’organiser un grand défilé. Je n’aurai pas eu ces occasions en France. Le conseil que je pourrai donner aux étudiants
en semestre à l’étranger : vivre l’expérience en allant à la rencontre des
gens et s’inscrivant aux associations afin de découvrir un maximum de choses.